"Rassemblement familial Arnous Rivière" Compte rendu de la journée du 9 août 2003 ![]() |
Enfin, nous sommes le 9 Août ! ! Journée tant attendue et préparée depuis de nombreux mois ! Tous les membres de la famille Arnous Rivière qui avaient annoncé leur présence sont arrivés dès le début de l'après-midi. Accueillis par Françoise Bureau (aidée de ses petites filles et d'Anne de Larauze), ils ont reçu, avec un café glacé, un badge avec leur nom et leur rang dans la généalogie, d'une couleur différente par branche. En même temps, Claude Marion de Procé distribuait les généalogies et les livres qui avaient été commandés. Petit à petit, en se dirigeant vers la "buvette" et ses boissons tellement nécessaires par la grande chaleur régnant en ce Samedi d'août (39°!), chacun découvrait ses cousins en cherchant sur les badges sa position dans la généalogie : on connaissait les visages mais pas les noms, ou le contraire. Rapidement les conversations allaient bon train. Pendant ce temps, après que Gérard de la Rousserie ait donné, au micro, le programme de l'après-midi et quelques consignes, les nombreux enfants étaient entraînés par Sophie Bureau et Claudie du Rostu découvrir des jeux qui les ont occupés jusqu'à l'heure de la messe. Déjà 17 h 30 ! que le temps passe vite, par une "certaine" fraîcheur trouvée dans la superbe allée boisée qui nous protège des ardeurs d'un soleil vraiment violent. Le micro nous appelle pendant qu'une armée de bonnes volontés installe devant l'autel les bancs suffisants pour que tout le monde puisse être assis. Le Père Jean Donatien Levesque (frère dominicain et cousin germain de Vincent Arnous Rivière ainsi que des "Judicaël" Levesque) célèbre l'office assisté du Père Emile Séto, prêtre du Bénin (venu aider le curé de la paroisse de Guémené-Penfao pendant l'été). Tous deux nous mettent rapidement en prière et les chants guidés par Bénédicte de La Rousserie, accompagnée par Rodolphe Marion de Procé, repris en chœur par l'assemblée font de cette célébration eucharistique un moment de recueillement apprécié de tous. Les célébrants, chacun à sa manière, rappellent l'importance de la famille et le lien qui doit exister et être précieusement conservé entre chacun. La bénédiction finale nous renvoie au côté plus matériel de cette fête et, pour l'instant, il s'agit de trouver un verre pour l'apéritif. Les groupes se forment encore et leur attention est vivement sollicitée par de petites voix très persuasives pour prendre des billets de tombola. Les lots sont là, exposés sur une table : une superbe poupée "Bécassine" fabriquée par Anne Drouault, une peinture originale d'un paysage de l'Ile Maurice, œuvre de Caroline Drouault-Mandron, une bouteille d'alcool de fruits produit par Vincent Arnous Rivière, une grande photo de l'Espinay (construit par Léonce et Louise, berceau de notre famille), un vide-poche en porcelaine peint par Yolande Villemain, et bien d'autres choses encore. Les lots seront attribués pendant le dîner, tirage effectué avec brio et patience par Jean Bureau, entouré par tous les enfants qui voudraient tous gagner, bien sur ! Marine Drouault sera de ceux-la ainsi que, pour les grandes personnes, Miecke Salle qui gagne Bécassine, Yves de Franciosi la bouteille d'alcool et une nappe brodée, les Deumeure emportent aussi un certain nombre de lots… C'est un grand succès et il faut remercier tous ceux qui ont pris des billets. Les gains de cette tombola ont été partagés entre les Pères Emile et Jean pour les aider dans leurs missions, l'un au Bénin, l'autre au Mexique. Pendant ce temps, le dîner se déroulait dans une ambiance chaleureuse et bon enfant, chacun retrouvant les cousins les plus proches et ceux avec qui de nouveaux liens s'étaient noués au cours de l'après-midi. Vincent Arnous Rivière, en tant que chef du nom et du titre, prit la parole pour dire son plaisir d'être là, si bien entouré par plus de 350 personnes (sur les 1 000 noms, environ, de la généalogie affichée au fond de la tente, depuis ses grands parents Léonce et Louise), pour remercier le Père Jean Donatien d'être venu, les organisateurs de cette fête, tous ceux qui l'ont préparée en pensant à tout, sans oublier bien sur Gérard et Geneviève de La Rousserie qui nous recevaient si gentiment dans leur belle propriété. Comme le Père Jean, mais d'une autre manière, il a insisté sur l'importance des liens familiaux et a proposé qu'on les maintienne le plus possible en créant, par exemple, un petit journal qui donnerait des nouvelles des uns et des autres, du passé comme du présent, et aiderait à préparer une prochaine réunion. Il a incité tout un chacun à proposer son aide en ce sens. L'idéal serait, en effet, que cette réunion du 9 août 2003 ne reste pas la première du genre et surtout, ne soit pas la dernière. Très applaudi, l'oncle Vincent espère qu'il sera entendu et souhaite à tous que la fête continue.... C'est bien ce qui se passe et rapidement les tables sont débarrassées, pliées et les chaises rangées afin que le plancher accueille très vite tout ceux qui veulent danser. Alain Thual nous a concocté à cet effet un beau programme (comme tout au long de la journée d'ailleurs). La aussi le succès est au rendez-vous et beaucoup s'en donnent à cœur joie, du plus jeune au un peu moins jeune ! Pour ceux qui préfèrent reprendre les conversations, la "buvette" a repris du service et propose café, eau, coca-cola et bière à la pression. II fait heureusement un peu moins chaud et la soirée est superbe sous les étoiles. Avant le dîner, et à tous moments, des photos sont prises et une en particulier des quatre hommes présents portant le nom Arnous Rivière, Vincent, Paul, François et Raphaël, le benjamin. Il manquait Bruno et Christian. Il est impressionnant de voir qu'il y a si peu de personnes portant actuellement le nom de notre famille sachant que Léonce et Louise ont eu 13 enfants dont 3 fils qui ont eu beaucoup moins d'enfants et, surtout, très peu de garçons ! ..... Peu à peu, la fatigue de cette longue et riche journée s'est fait sentir et le temps des adieux est arrivé. La musique s'est arrêtée et chacun a repris sa voiture et s'en est retourné avec beaucoup de choses à raconter et de souvenirs à conserver. Avec aussi, pour beaucoup, des souhaits de se retrouver un jour prochain !... Depuis la rédaction de ce "compte-rendu", le 26 septembre 2003, alors qu'il se préparait à tondre ses pelouses, encore une fois avant la période hivernale, Vincent Arnous Rivière nous a quitté, très vite, emporté par une hémorragie pulmonaire, parfaitement conscient de ce qui lui arrivait. Pour Yvonne, son épouse, ses enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants, son absence est infiniment difficile à vivre. Mais il le faut bien et la naissance, quelques jours après, de son quatrième arrière-petit-enfant le prouve bien. Vincent, 6ème Baron Arnous Rivière, n'est plus. N'ayant que des filles, le titre passe donc à la branche suivante et le 7ème Baron est Christian, fils d'Yves Arnous Rivière, petit fils de Bernard, 3ème fils de Léonce et Louise. Raphaël, fils de Christian, est l'un des quatre hommes portant le nom Arnous Rivière présents le 9 août. Pour que chacun garde à l'esprit la volonté de Vincent Arnous Rivière que l'unité familiale est importante, que les liens les plus étroits doivent être tissés et conservés entre nous tous, voici le texte de son discours : |
Colette, ma chère petite sœur, mes chers cousins, cousines, neveux, nièces, enfants, petits-enfants ... Hélas, je ne peux pas dire "mes chers parents, oncles et tantes" car je suis maintenant le doyen de vos oncles Arnous Rivière et, en même temps, chef du nom et du titre. C'est à la fois un honneur et une responsabilité. J'en mesure aujourd'hui son importance. Je suis donc votre oncle Vincent Arnous Rivière, fils de Maurice et de Françoise Levesque, petit-fils de Léonce Arnous Rivière et de Louise Say. Vous me trouverez sur le tableau généalogique, remarquablement réalisé par Claude Marion et Bernard Roze, à la référence 1-9-4. Si je vous demande quelques instants, c'est que de charmants cousins, croyant à mes talents oratoires, m'ont demandé de vous dire quelques mots de bienvenue. Pauvre de moi ! Je ne suis pas très à l'aise... Tant pis... Je ne serai pas trop bavard. Merci, Père Jean, [nota AFLA : le Père Jean Levesque, Dominicain, porte le n° 6.6.5 de la nomenclature AFLA] d'avoir accepté de célébrer l'eucharistie avec notre famille rassemblée, et aussi des paroles de foi et d'espérance que tu nous as dites. Un grand merci aussi à Gérard et Geneviève de La Rousserie qui ont mis si généreusement leur magnifique propriété à la disposition du "Club des descendants de Léonce Arnous Rivière". Nous sommes environ 350 présents aujourd'hui ... sur un peu plus de 900 descendants y compris les conjoints. Merci aussi aux initiateurs et organisateurs de ce rassemblement : Anne Drouault, Claude et Françoise Bureau, Soizic et Louis Lefranc, France Benoist-Gironière, et aussi tous ceux que j'oublie ! Si vous le voulez bien, applaudissons-les !!! Mais pourquoi ce rassemblement ? Il nous a semblé qu'en cette époque agitée de toute part, guerres, mouvements sociaux et économiques, relâchement moral, il pouvait être bon et utile de resserrer nos liens de famille. Nous avons de solides moyens pour le faire : d'abord notre foi très vive, mais aussi les exemples de nos ancêtres dont certains ont marqué l'histoire de la France comme de la Bretagne par leurs actions militaires, industrielles et commerciales, ou leur engagement religieux, social ou politique. Les jeunes générations ne connaissent souvent pas l'histoire de leur famille. Elle est pourtant essentielle. Autrefois !... Les plus anciens d'entre nous s'en souviennent ! Les "goûters de famille" au Pont, à Fresnay à la Source ou à Kerzette, à l'Espinay, à Carheil, à Coat-Dan et ici même ... Nous nous retrouvions à 20, 30 ou 40 autour de nos parents avec quelques sandwiches tomates, rillettes, un verre de cidre, une tasse de thé... Le whisky n'était presque pas connu, le coca encore moins ! Nous devisions de nos projets, nous évoquions quelques souvenirs, nous parlions de nos joies, de nos peines aussi quelquefois. La gazette familiale était ainsi régulièrement alimentée. Beaucoup de choses ont changé depuis 50 ou 60 ans : voitures, portables, E. Mail, Internet... Mais à nous voir tous réunis aujourd'hui, on peut avoir le formidable espoir que sous d'autres formes, la famille se retrouve et se resserre. Comment donc mieux rapprocher les familles ? Un rassemblement aussi important que celui d'aujourd'hui pourrait se renouveler tous les 6 ou 8 ans. C'est spectaculaire certes, mais par trop événementiel. Pour construire des liens, il faudrait un maillage plus serré. Une réunion comme celle-ci y contribuera bien sur, surtout si nous savons aller à la rencontre des autres, écouter et raconter, garder en mémoire et prendre les moyens de prolonger ces rencontres. A notre époque, les moyens sont incroyablement efficaces et rapides. Entre les fax, les Mails et autres sites Internet, je m'y perds ! Mon vieil agenda me suffit, mais vous, vous saurez bien vous y retrouver ! Une réunion comme celle-ci est donc une bonne façon de démarrer quelque chose. J'imagine, pour ma part, que pour entretenir le feu familial, la création d'un annuaire serait une bonne chose. Une fois l'an, il nous informerait des mouvements familiaux, formidable base de données pour tous les généalogistes en herbe. Une bonne chose aussi serait, peut-être, la publication d'un "Journal Arnous Rivière" qui permettrait de garder un contact étroit entre tous. Cette initiative pourrait générer pas mal d'activités individuelles et collectives. Par exemple le rappel des moments fastes de la famille armateurs, industriels, bâtisseurs, religieux et religieuses, joueur d'échecs, pionniers au Canada et combien d'autres. Mais aussi, sur le plan de l'aide familiale réciproque : recherche et proposition d'hébergement, de stages, de rédaction de CV, de job pour débutants ou cadres confirmés, de voyages groupés... Une grande générosité individuelle et collective permettrait très certainement une vie familiale plus rapprochée et plus enrichissante. Bien sûr, pour atteindre cet objectif, il faudrait rassembler toutes les bonnes volontés afin de constituer une équipe. Tout reste donc à imaginer et à créer. Avec votre énergie, votre enthousiasme, votre générosité, mais aussi votre intelligence et votre inventivité, tous ensemble nous ferons en sorte que la famille, notre famille, soit cette force qui nous ouvre sur le monde pour y être énergiques, enthousiastes et généreux, intelligents et optimistes. Bienvenue à tous et que la fête continue. Vincent, Baron Arnous Rivière
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Beaucoup de ceux qui étaient présents ont exprimé le souhait que cette fête se reproduise dans pas trop longtemps et ont proposé leur aide. Ainsi, toutes les bonnes volontés, toutes les idées sont les bienvenues. Pourquoi ne pas nous donner rendez-vous dans cinq ans (2008) ? N'hésitez pas à écrire ou téléphoner pour dire ce que vous en pensez. Mais dès à présent, pour tenir la généalogie à jour et, pourquoi pas, établir un annuaire (volontaire demandé), n'oubliez pas de nous informer de tout évènement nouveau arrivé dans vos familles : naissance, mariage, décès. France Benoist-Gironière propose de rester votre interlocutrice. Voici son adresse La Mignonnais - 44290 GUEMENE PENFAO - Tel. et fax 04 40 51 02 67 Soyez tous remerciés pour votre présence, votre aide, les marques d'amitié que vous nous avez données, les généalogies et les livres commandés, les messages de toutes sortes. Tout cela a infiniment touché les organisateurs. A bientôt ? Sûrement !!!! Signé : Anne DROUAULT et France BENOIST-GIRONIERE "…rien n'est plus merveilleux que l'histoire d'une grande famille, arbre énorme fourmillant de feuilles, de rameaux et de branches" (André Chamson, préface à l'ouvrage de Joseph Valynseele sur les Say, cité par Paul-Henri Gaschignard dans sa préface à "Nantes et ses Messieurs, les Arnous" d'Yvonne Arnous Rivière). |